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11 Juillet - Fête de la communauté flamande

Chers invité.e.s en vos titres et fonctions,
Chers ami.e.s,

C'est un plaisir de vous voir tous et toutes ici sains et saufs.

Au nom de mes collègues du Bureau, du Bureau élargi et des services, je vous souhaite la bienvenue à la réception du 11 juillet du Conseil de la Commission communautaire flamande. Une réception en mode Corona, comme vous pouvez le constater.

Le 11 juillet est un jour où l'on peut être fier de la communauté flamande. La VGC (Vlaamse Gemeenschapscommissie) et le gouvernement flamand ont développé un programme en béton pour notre ville. Des grands campus scolaires aux petits projets de quartier. Une offre qui tient aussi compte des personnes en difficulté. Elle est innovante en cherchant continuellement des réponses aux nouveaux défis sociaux.

De nouveaux défis se sont présentés au cours de l'année dernière. Le coronavirus nous a tout.e.s mis à l'épreuve. Alors, à l'occasion de la fête du 11 juillet de cette année, rendons hommage à tous les Bruxellois.es C'est incroyable de voir leur débrouillardise pendant cette crise.

Cette année, le Conseil a organisé des dialogues virtuels avec des écoles, des personnes âgées et nos députés. Certains témoignages ont été durs. Une femme âgée s'est effondrée et a dit qu'elle n'avait vu personne dans la vie réelle depuis un an. Qu'elle ne pouvait plus supporter d'être "seule". 

Mesdames et Messieurs, 

La solitude est cette autre épidémie qui fait des victimes cette année. Les recherches montrent que la moitié des Belges souffrent de solitude. Les chercheurs parlent d'une "récession sociale". Les gouvernements ont tout mis en œuvre pour limiter les dégâts économiques. J'espère que la relance sociale et psychologique bénéficiera de la même attention.

Dans un autre dialogue virtuel, j'ai demandé à un groupe de jeunes s'ils respectaient toujours les règles. Une jeune fille a répondu : oui, scrupuleusement monsieur. Ma mère est déjà malade. Elle ne peut pas attraper le corona. Je ne peux pas vivre sans elle. 

Les gens ont fait beaucoup de sacrifices. Nous voyons la lumière au bout du tunnel. Mais l'essentiel est maintenant que davantage de Bruxellois.es se fassent vacciner. Je sais que la Communauté flamande et la VGC contribuent à convaincre.

Aujourd'hui, je suis également fier de notre maison, le RVG. Nous avons continué à travailler. Les services se sont adaptés rapidement, ce dont je leur suis très reconnaissant. Un grand merci également à Madame la Greffière, Patricia Coppens, qui ne peut malheureusement pas être présente aujourd'hui. 

Nous ne sommes pas restés inactifs :

  • Le droit de dialogue permet aux citoyen.ne.s de poser facilement leurs propres questions au Conseil. 
  • Pendant les deux périodes d'examen, les étudiants ont pu occuper nos salles de réunion vides.
  • Nous avons organisé des commissions conjointes avec le Parlement flamand et le Parlement francophone bruxellois. 
  • Nous avons adopté un plan de diversité avec Actiris.

Et ce n'est pas fini pour la prochaine année parlementaire :

  • Nous partons en tournée avec des comités auprès des Bruxellois dans la ville. 
  • Nous allons adapter techniquement notre maison pour les malentendants.
  • Nous allons renouveler le règlement intérieur pour rendre les débats encore plus pointus.
  • Et ce sera un plaisir de voir à nouveau des enfants se promener dans les couloirs. Nous renforçons notre travail éducatif qui, chaque année, initie plus de 4 000 élèves à la démocratie.

Aujourd'hui, je tiens à remercier tout particulièrement mes collègues conseiller.e.s de la majorité et de l'opposition pour leur coopération constructive. Ensemble, nous sommes en mesure d'aller de l'avant sans nous "entretuer" constamment.

Mesdames et Messieurs,

Le Néerlandais et les néerlandophones ont un bel avenir dans cette ville. 

Nous sommes sûrs de nous. Nous nous sentons chez nous ici, dans la capitale de la Flandre. Notre communauté est plus large que les familles où le néerlandais est l’unique langue parlée. Il s'agit également de toutes ces familles dont les langues sont multiples. Environ 20% des enfants dans les écoles néerlandophones. Environ les 30% de Bruxellois.es que la communauté flamande considère comme son groupe cible. Aussi ce sont plus de 10.000 Bruxellois.es qui commencent chaque année un cours de néerlandais comme deuxième langue. Et les 25.000 étudiant.e.s de notre système d'enseignement supérieur. Sans oublier les plus de 200.000 navetteurs flamand.e.s. 

Chers invité.e.s,

La communauté flamande doit assumer la responsabilité de toutes ces personnes. Cette année, nous avons beaucoup discuté pour savoir si c'était suffisant. Les ressources allant de la Flandre à Bruxelles augmentent, dépassant pour la première fois le milliard. Spectaculaire. Dans le même temps, le budget de la communauté flamande augmente encore plus vite, de manière à faire diminuer celle de Bruxelles. 

Je sais que le ministre Dalle défend Bruxelles. Merci Monsieur le Ministre. Tout comme je sais que les membres du Conseil supérieur, Mme Van den Brandt, M. Gatz et M. Smet demandent sincèrement des moyens suffisants pour que chacun puisse trouver une place dans nos écoles et nos crèches. 

Je tiens également à remercier le Ministre-président bruxellois. La Région investit également, et de plus en plus, dans la communauté néerlandophone de cette ville. 

Mesdames et Messieurs,

Le débat institutionnel sur notre pays est bien vivant. Bruxelles sera le goulot d'étranglement. Mais aussi la solution. Nous ne nous laisserons pas coincer dans un coin. Quel que soit le modèle choisi, nous veillerons à ce que les droits des néerlandophones soient protégés. 

Le néerlandais se défend mieux à Bruxelles. Mais nous restons vigilants. Il n'est toujours pas facile d'être servi en néerlandais partout. Parfois par ignorance, mais parfois aussi par manque de volonté. Dans mon monde idéal, chaque fonctionnaire suivrait un cours de néerlandais ou de français. C'est ainsi que nous améliorons le service. Mais aussi les possibilités de carrière pour les fonctionnaires et la cohabitation dans cette ville. 

Chers collègues 

Je me réjouis de tous les discours constructifs prononcés aujourd'hui. M. Dalle a parlé du lien Flandre-Bruxelles, qui doit rester fort. Mme Homans a demandé un débat plus civilisé, je partage cet espoir. Le bourgmestre Close a promis d'arroser la plante néerlandophone à temps. M. Jambon veut redessiner le pays à partir d'une feuille blanche. Nous devons en effet tout faire pour que notre pays fonctionne mieux, pour autant que nous ne perdions pas de vue que Bruxelles n'est pas une page blanche. Mais plutôt un livre aux mille couleurs, avec sa propre dynamique et son identité, qui doit être respectée à chaque redécoupage.

C'est peut-être Johan Verminnen qui l'a dit le mieux en ce 11e juillet, dans la salle des glaces : "la langue ne doit jamais constituer une barrière entre les gens".

Mesdames et Messieurs,

Arrêtons là, assez de discours. Je tiens à remercier une fois encore les services pour leur travail acharné qui a rendu tout cela possible. Au lieu d’une grande réception, Johan Verminnen nous a fait le plaisir de sa présence et des performances et expositions ont pu être organisées. Jetez-y un coup d'œil.

L'année a été difficile, tout le monde est prêt à s'amuser et à se détendre. Je vous souhaite à tous et toutes des jours radieux. Profitez les uns des autres et du concert.